En 2022, l'Algérie a dépassé tous les autres pays du monde en termes de pourcentage de demandes de visa Schengen refusées. La décision de la France d'imposer l'obligation de visa aux pays de la région du Maghreb à l'automne 2021 contribue à expliquer cette situation. Selon les données, l'Afrique du Sud et le Maghreb ont des taux de refus élevés pour les autres pays africains.
Avec des taux de refus élevés de 30% et 30%, respectivement, le Maroc et la Tunisie, parmi les autres pays du Maghreb, ont également connu des niveaux élevés de rejet. Ces chiffres montrent la difficulté croissante pour les citoyens de ces nations d'obtenir un visa Schengen, qui leur permet de voyager librement dans l'espace Schengen en Europe.
Des inquiétudes ont été exprimées concernant les taux de refus de visas Schengen en Afrique subsaharienne. Le Nigeria a le taux de refus le plus élevé (45,6%), suivi du Ghana (44,2%), de la Guinée (42,7%), du Mali (41,6%), du Burundi (36,4%) et de la Côte d'Ivoire (29,8%).
Pour les personnes et les nations concernées, les taux élevés de refus de visas Schengen ont de graves répercussions. Le refus d'une demande de visa peut entraîner la perte d'opportunités d'emploi, d'études ou de regroupement familial en Europe. Les refus de visa peuvent entraver le progrès économique et social dans les pays d'origine en limitant les échanges commerciaux.
De nombreuses organisations et professionnels préconisent une révision de la réglementation des visas Schengen pour les pays africains à la lumière de cette circonstance. Ils considèrent les limitations actuelles comme discriminatoires et comme un obstacle aux voyages intercontinentaux. Une modification de la réglementation sur les visas pourrait améliorer les échanges commerciaux et les liens entre les deux continents.
Des processus de demande de visa plus simples, des frais de visa réduits et l'introduction de quotas pour les demandeurs de visa originaires de pays africains sont quelques-unes des suggestions faites pour améliorer la situation. En prenant ces mesures, vous pourrez peut-être réduire le nombre de personnes qui se voient refuser un visa Schengen tout en facilitant la circulation des Africains vers l'Europe.